la vie devant soi cover

 

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Renaud García-Fons contrebasse 5 cordes
David Venitucci accordeon
Stephan Caracci vibraphone, batterie

1 - Les rues vagabondes 4'16 (La vie est une voyage, pas une destination, R. W. Emerson)
2 - Revoir Paris  3'29 (Seul sous la pluie, parmi la foule des grands boulevards, quelle joie inouïe d’aller ainsi au hasard, Charles Trénet)
3 - Je prendrai le métro 3'02 (Zazie dans le métro, d’hier et d’aujourd’hui, Raymond Queneau)
4 - Montmartre en courant 5'34 (À peine debout, c’est déjà la course…, Oxmo Puccino)
5 - Le long de la Seine 4'46 (Chanson de la Seine. En passant comme un rêve, Jacques Prévert)
6 - La vie devant soi 7'47 (Conte humaniste d’Émile Ajar)
7 - Après la pluie 5'39 (L’œil de Doisneau)
8 - Monsieur Taxi 6'14 (La gouaille de Michel Simon)
9 - Si ça te dit… 4'53 (En essayant continuellement on finit par réussir. Donc : plus ça rate, plus on a de chance que ça marche, Jacques Rouxel)
10 - Les écoliers 5'12 (Le petit Nicolas, Sempé et René Goscinny)
11 - Élégie de Novembre 4'52 (La vie persiste au sein même de la destruction, Gandhi, Fluctuat Nec Mergitur)


Enregistré et Mixé au au Studio Arcoluz, Villemomble

Toutes les compositions sont de Renaud García-Fons

RENAUD GARCIA-FONS - LA VIE DEVANT SOI
E-MOTIVE RECORDS / L'AUTRE DISTRIBUTION
Sortie le 03 Fevrier 2017
EMO161

Il fallait bien qu’un jour l’infatigable voyageur Renaud Garcia-Fons repasse par sa ville natale, Paris, capitale cosmopolite. A cette cité-carrefour, point de rencontre d’artistes de toutes nationalités, le contrebassiste franco-espagnol consacre son nouvel album « La vie devant soi », le titre même du livre d’Ajar-Gary qui conte « ce lien extraordinaire entre un petit orphelin arabe et une mamma juive ».

Pour ce projet, Renaud Garcia-Fons, s’est entouré de David Venitucci (accordéon) et Stephan Caracci (vibraphone et percussions), deux complices en innovation, avec comme fil conducteur cette idée, fondamentale pour lui, de « créer une sorte de musique de chambre, jouer ensemble, chercher les nuances, les textures de sons, en partant de l’acoustique ».

Connu pour sa maîtrise du flamenco, ses échappées vers l’Inde ou l’Orient, son amour du bassin méditerranéen, Renaud Garcia-Fons avait envie d’autre chose, en remontant ainsi le temps d’une ville aux multiples facettes, en délaissant la géographie pour privilégier la chronologie, de l’école française de la fin XIXe au jazz parisien. « Ce serait réducteur de dire que je ne fais que des musiques méditerranéennes, orientalisantes. Mon bagage n’est pas fait que de ça. J’ai écouté Satie et Debussy avant d’écouter Munir Bashir… »

La preuve avec ces onze scènes subtilement parisiennes, en autant de clins d’œil à Prévert, Doisneau ou Michel Simon, du trépidant Montmartre en courant à l’élégance nostalgique de Le long de la Seine. Un voyage entre groove et poésie, gouaille et nostalgie… une ode à l’humain.

Jean-Stephane Brosse